L’autre jour, pendant que j’examinais un jambon, quelqu’un s’est approché de moi et de son regard un peu fou m’a demandé, comme ça, avec un brin d’artifice : « Pour kossé faire que je ferais une vidéo? » Il est reparti comme il était venu. Moi, interloqué, je me suis mis à réfléchir. Pourquoi cet homme, imberbe de surcroît, m’interpelle-t-il sur ce sujet d’une pertinence sans bon sens. Ben oui… pourquoi, une vidéo? Je serais porté à vous dire, homme fou: pour nourrir le pouce. Vous savez, ce pouce qui monte vers le haut de l’écran quand on l’invite à examiner un réseau social qui ne donne pas sa place dans un restaurant? Je ne sais pas pour vous, mais moi, je perds un temps fou à me muscler le pouce pour regarder, regarder et encore regarder des vidéos. Nommez-les, je les ai toutes vues. Une belle perte de temps diront certains, un apprentissage dira celui-là qui s’appelle moi.

J’observe mes comportements de consommateur boulimique de vidéo et je transpose chez nos clients ce qui fait qu’une vidéo sera partagée. Parce que je vous donne ici une vérité pour pas cher : nous baignons dans un monde de vidéos, le pire est encore à venir, et si vous voulez vous démarquer dans l’océan d’images animées, vous avez intérêt à être drôle, percutant, sensible, humain, intéressant et surtout, etcétéra. Je connais une compagnie qui excelle dans l’art de scénariser des idées folles… Pour nourrir ce pouce insatiable :  les Productions Kinescope.

Pour les archives, sachez qu’il s’agit bel et bien de mon magnifique pouce sur la photo avec à l’arrière-plan un plancher de céramique de style « Je me salis si tu me regardes ».

Je termine avec ma traditionnelle liste de mots importants pour être référencé dans les outils de recherche : image, compagnie, vidéo et bonne.

OK, bye!